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Le concours de sous-officier de gendarmerie : un parcours du combattant !

Avec environ 2400 places proposées chaque année en externe pour environ 15000 candidats, c’est peu dire que le concours d’entrée en formation de sous-officier de gendarmerie se révèle extrêmement sélectif. Réservé aux titulaires du baccalauréat (ou équivalent), le concours appelle un spectre large de compétences : aptitudes rédactionnelles et logico-déductives, savoir-être et capacités de communication orale, sans oublier un bon niveau physique et sportif… En bref un menu varié mais corsé qu’on ne saurait attaquer que solidement préparé.

Les épreuves d’admissibilité : des capacités de rédaction exigées !

L’admissibilité du concours est formée de 3 épreuves(mais seule la dissertation est utilisée pour l’admissibilité)  :

  • Une dissertation de 3 heures sur un thème d’actualité en culture générale (coefficient 5). Selon les directives officielles, cette épreuve a « pour objectif d’évaluer les qualités rédactionnelles des candidats. Il est notamment attendu qu’ils aient une bonne culture générale et qu’ils présentent de bonnes aptitudes à exposer leur point de vue grâce à une argumentation pertinente. Le devoir devra être soigneusement organisé (introduction, parties, conclusion) et une attention particulière sera portée à la maîtrise de la langue française. »

L’exercice constitue le moment clé du concours : il impose un suivi quotidien de l’actualité et des grands sujets de société, une maîtrise de la syntaxe et de l’orthographe ainsi que des procédés argumentatifs qui permettent de structurer les idées.

Les thématiques proposées sont vastes et appellent une curiosité sans exclusive. Voici quelques exemples des sujets tombés aux concours de sous-officier de gendarmerie ces dernières années : « Qu’a apporté l’évolution des moyens de transport ? » ; « Consommer bio est-il le secret du mieux-être ? » ; « Selon vous, l’argent est-il une menace ou une chance pour le sport ? » ; « En France, la culture est-elle aujourd’hui accessible à tous ? » ; « Quels sont les impacts, positifs et négatifs, des jeux olympiques ? » ; « Nécessité et limite des smartphones » ; « Les bienfaits et les méfaits d’Internet » ; « Le livre est-il appelé à disparaître ? » ; « Le loisir, équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle ? » ; « L’automobile en vile est-elle encore indispensable ? » ;« La place de l’animal dans la société actuelle » ;« Selon vous, notre santé passe-t-elle par notre alimentation ? »…

Ces sujets de société requièrent des développements originaux (on évitera les lieux communs), profonds (pas de raccourcis ni d’idées courtes !), structurés (les idées « en vrac » sont à bannir !) et bien formulés… En l’absence de tout document et de tout support pour répondre aux questions, une solide préparation en amont avec IRSS peut s’avérer utile, voire pleinement nécessaire.

  • Une épreuve dite d’aptitude professionnelle de 35 minutes. Il s’agit en fait d’un QCM de tests psychotechniques (essentiellement des suites ou des ensembles logiques à résoudre) visant à évaluer les aptitudes logico-déductives des candidats.

L’épreuve n’est pas d’une grande complexité. Mais il ne faut pas la négliger :

elle est utilisée lors de l’entretien. L’entraînement poussé et systématique aux différentes configurations d’épreuves que propose IRSS prend, là encore, tout son sens…

En 2020, les candidats seront amenés à travailler sur une nouvelle épreuve dite « numérique ». Ce test n’est pas  éliminatoire mais vise à évaluer les connaissances et les compétences numériques du candidat. Il s’agit de repérer les futurs gendarmes qui pourraient intégrer les services traitant, par exemple, de la cybercriminalité.

Les épreuves d’admission : un esprit sain dans un corps sain !

Une fois déclaré admissible, le candidat peut passer les épreuves d’entretien et le sport. Cette fois, il ne s’agit plus de déployer des aptitudes théoriques et scolaires : le candidat doit engager sa personnalité et ses aptitudes physiques pour répondre aux attendus des examinateurs.

  • Le candidat se soumet à une épreuve d’entretien face à un jury (coefficient 7). Il se présente à cette épreuve muni d’un curriculum vitae à jour. Il dispose de 10 minutes pour préparer un sujet de culture générale tiré au sort, puis de 20 minutes pour développer une réponse et exposer ses motivations pour la profession.

L’épreuve vise à « mettre en valeur l’aptitude du candidat à l’état de sous-officier de gendarmerie au regard de sa personnalité, de sa motivation, de sa culture générale, de ses facultés d’expression et de raisonnement, de sa vivacité d’esprit et de son équilibre émotionnel. »

L’entretien permet de repérer la motivation du candidat, de mettre au jour les raisons essentielles qui gouvernent à son projet d’entrer dans le corps des gendarmes. Il révèle également les failles psychologiques qui pourraient s’avérer préjudiciables à l’exercice de la profession. La personnalité est évaluée grâce à deux tests spécifiques, préparés en amont en même temps que les épreuves écrites et ressortis pour les seuls candidats admissibles lors de cet entretien individuel. Ces tests (appelés « inventaires de personnalité ») permettent d’orienter l’entretien et constituent une aide à la décision pour les examinateurs. On comprend, au vu du coefficient qui lui est appliqué, que cette épreuve d’entretien constitue le nœud du concours…

Là encore, une bonne préparation à l’oral avec IRSS permettra de réaliser un exposé structuré sur n’importe quelle question, de formuler clairement son projet, de comprendre la logique des inventaires de personnalité… En bref de se poser face au jury avec toute la confiance requise pour cette épreuve.

  • L’épreuve physique et sportive (coefficient 3). Le candidat se soumet à un parcours d’obstacles, une sorte de « gymkhana » visant « à tester [son] potentiel physique  […]  dans des situations qu’il est susceptible de rencontrer dans un contexte opérationnel. » Habileté, équilibre, rapidité, aptitudes cardio-vasculaires, force athlétique… les attendus physiques testés lors de ce parcours sont variés.

Malgré un coefficient moins important que l’entretien, l’épreuve de sport reste sélective et nombreux sont les postulant à ne pas passer les seuils éliminatoires. On trouvera sur le site de la gendarmerie le descriptif de ce parcours complexe :

https://www.lagendarmerierecrute.fr/Documentation/Recrutement-sous-officiers/Carriere-operationnelle/Informations-pratiques/Epreuve-physique-gendarmerie-EPG

Heureusement les candidats inscrits à IRSS – école référence en matière de formation sportive depuis plus de 30 ans – bénéficient des structures adaptées pour un entraînement individualisé avec le soutien de professionnels et de coaches. Un plus indéniable pour la réussite !

Petite nouveauté (anecdotique) en 2020 : La note éliminatoire de l’épreuve sportive a été relevée, passant de 3 à 6/20.

Vous voulez devenir gendarme ? Demandez les conseils d’experts spécialisés à la fois dans la préparation aux concours et dans les formations aux métiers du sport. Avec IRSS, réussissez votre entrée en formation de sous-officier de gendarmerie et accomplissiez votre vocation !

Pour en savoir plus

La prépa Sous-officier de la Gendarmerie

Les prépas Défense et Sécurité Publique 

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6 réflexions sur “Le concours de sous-officier de gendarmerie : un parcours du combattant !”

  1. Bonjour,
    Je vous écris pour savoir jusqu’à quelle date pouvons nous déposer notre candidature pour intégrer la prépa gendarmerie pour l’année 2020-2021 ?
    Merci

    1. Bonjour Manon,
      Vous pouvez nous envoyer votre candidature dès maintenant!
      Bonne réception,
      L’équipe d’IRSS

  2. Bonjour,
    Je m’appelle Legrand Aline, j’ai eu mon bac ES en juin 2019 et récemment j’ai passé mon concours de GAV a Rennes en août 2019 et jusqu’à maintenant j’attends mes résultats mais pour vous dire IRSS que j’ai découvert il y a pas longtemps, m’intéresse beaucoup et j’aimerais intégrer au cas où si suis pas prise au concours de GAV. Pourriez vous me renseigner un peu plus sur le déroulement.
    Merci d’avance.

    1. Bonjour Aline,

      Vous devez remplir votre dossier de candidature et le renvoyer à notre pôle Conseils et Inscriptions, 14 allée Duguay Trouin, 44000 NANTES.
      Vous serez contactée par la suite pour un entretien.
      Pour plus d’informations sur cette prépa, vous pouvez nous contacter au 02 41 62 19 97.
      Bonne réception et bonne journée
      L’équipe IRSS

  3. Bonjour ,
    j aimerais intégré L IRSS de rennes a la rentrée prochaine , j ai été a une de vos portes ouverte je passe mon bac en juin mais quand es possible d envoyer la candidature prépa gendarme .
    Merci d avance pour votre réponse .

    1. Bonjour,

      Nous vous conseillons d’envoyer votre candidature dès que possible.
      Et de nous envoyer toutes les pièces demandées sur la fiche de candidature.

      Cordialement,

      L’équipe IRSS

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