Bonjour Tom, peux-tu te présenter et nous parler de tes activités professionnelles (Collaborateur d’agent de joueur et conseiller en formation) ?
Bonjour, je m’appelle Tom Perard, j’ai 31 ans et j’habite à Rennes. Je suis collaborateur d’un agent de joueur, Mr Léandre Chouya. Je travaille pour cette agence, qui vient notamment de transférer Ludovic Ajorque de Strasbourg à Mayence Allemagne, je suis Quentin Merlin du FC Nantes, Jules GAUDIN de l’EAG ou encore Mathis Picouleau aux Valenciennes FC. Parallèlement à ce métier, j’exerce le poste de conseiller en formation à IRSS Rennes.
Comment définirais-tu le métier d’agent de joueurs de football ?
Le métier de collaborateur d’agent de joueurs consiste à être un intermédiaire entre les clubs et les joueurs afin que ces derniers soient rémunérés à leur juste valeur et trouvent un projet leur permettant de s’épanouir tout en continuant leur progression.
Le but est également de répondre aux besoins des clubs sur les postes qu’ils recherchent.
Il faut donc défendre au mieux les intérêts des joueurs que l’on représente tout en apportant des solutions aux clubs.
Quels liens peux-tu retrouver avec tes fonctions de conseiller en formation à l’IRSS ?
Dans les 2 cas, l’objectif est d’accompagner au mieux le sportif ou l’étudiant dans le but qu’ils expriment au mieux leur potentiel. Je sers d’intermédiaire entre les étudiants, et les entreprises de la même façon que je le suis, en tant qu’agent.
Dans les 2 cas, mes missions sont :
- De rester en veille permanente sur l’évolution des formations ou du marché du travail.
- L’objectif est d’apporter aux étudiants et aux joueurs le meilleur conseil possible afin que ceux-ci puissent pleinement se consacrer à leur projet professionnel. L’idée est de leur offrir un cadre leur permettant d’optimiser leur performance et l’acquisition de nouvelles compétences en proposant un panel de solutions et de professionnels adaptés aux besoins qu’ils peuvent rencontrer.
- De plus dans ce métier d’intermédiaire, le but est de développer un réseau sur le plan national et international afin d’avoir le maximum de possibilités et d’opportunités.
Quelles évolutions apparaissent dans ces métiers ?
De plus en plus de services et de nouveaux métiers apparaissent dans le sport business avec l’émergence des réseaux sociaux, de la gestion d’image, de la communication, mais aussi la partie commerciale en B To B ou B To C.
Pour résumer, ce sont des métiers en constante évolution dans lesquels de nouveaux besoins et donc de nouvelles activités professionnelles voient le jour.
Si des étudiants souhaitaient faire ce métier de collaborateur d’agent, quels modules proposés dans leur cursus peuvent être intéressants ?
Le métier de collaborateur d’agent est très varié, car nous devons proposer un maximum de services à nos clients. Ainsi des modules tels que « Analyse concurrentielle », « Pilotage et transition digitale », de l’anglais bien sûr avec le passage du TOEIC en 3e année sont autant de contenus et de compétences à développer qui peuvent permettre d’acquérir des notions utiles à cette profession.
Personnellement, je suis aussi passé par un BTS MCO, puis un bachelor, et j’ai poursuivi vers un master.
Le BTS MCO comme le BTS NDRC option sport sont des opportunités pour se construire professionnellement. Grâce au parcours en apprentissage, cela facilite l’entrée sur le marché de l’emploi.
Quel est l’intérêt de passer par notre école ?
L’école offre aux étudiants une formation globale dans les métiers du sport et du business. Deux éléments dans la profession d’agent sportif sont incontournables, les connaissances de la pratique sportive et celles du monde financier.
De plus, le fait d’appréhender et de développer un réseau est la clé pour réussir à s’implanter dans ce milieu concurrentiel. IRSS, permet au travers des échanges avec des professionnels et la participation à différents événements sportifs, de se constituer de premiers contacts.
La licence d’agent requiert des connaissances en Droit (Droit des contrats, Droit social, Droit du travail, Droit des sociétés…) qui sont évaluées lors du concours par deux épreuves écrites de types QCM et études de cas. La première épreuve évalue le Droit général, la seconde le Droit du sport. Même si aucun niveau scolaire n’est requis pour pouvoir s’inscrire, l’examen exige des connaissances importantes, la sélection est rude. Une préparation spécifique après une formation généraliste est sans doute la clé de la réussite. En entrant dans le cursus BTS MCO ou NDRC, puis Bachelor en management du Sport d’’IRSS, les étudiants vont pouvoir acquérir certaines de ces notions qui leur seront profitables.
L’intérêt du cursus proposé dans cet établissement est donc l’acquisition de connaissances et le développement de réseau.
Tu accompagnes des étudiants en sport business dans leur projet professionnel, de la même façon que tu le fais pour des joueurs professionnels. Quels conseils pourrais-tu leur donner ?
Le meilleur conseil à donner c’est de croire en son projet professionnel et de se donner les moyens de réussir. Le but étant de développer au maximum son potentiel avec les qualités qui nous sont propres. Chaque personne à un profil différent et des possibilités qu’il faut développer pour devenir un professionnel accompli.